[autismo-biologia] Plasticizzanti e Autismo - Nuovo Articolo

daniela marianicerati marianicerati a yahoo.it
Mer 23 Dic 2015 14:01:36 CET


Illavoro del gruppo di Siena sugli ftalati ha fortemente influenzato ilTribunale europeo che ha condannato la Commissione Europea per lamancata azione contro ftalati, bisfenolo e pesticidi.. 

   http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/12/16/bisphenol-a-phtalates-pesticides-bruxelles-condamnee-pour-son-inaction_4833090_3244.html  
 Bisphénol A, phtalates, pesticides : la Commission européenne condamnée pour son inaction
  Le Monde.fr | 16.12.2015 à 11h35 • Mis à jour le 16.12.2015 à 17h10 | Par Stéphane Foucart  

  C’est la première fois, depuis dix ans, que la Commission est condamnée après un recours en carence suite à une poursuite par un Etat membre. JOEL SAGET / AFP 
 Il n’y a, bien sûr, pas de condamnation pécuniaire, mais le coup est rude. Le Tribunal de l’Union européenne a condamné la Commission européenne, mercredi 16 décembre, pour « avoir manqué à [ses] obligations »sur le dossier des perturbateurs endocriniens (PE).
  En vertu du règlement européen de 2012 sur les biocides, Bruxelles devait publier, au plus tard le 13 décembre 2013, les critères scientifiques permettant de réglementer ces molécules de synthèse agissant sur le système hormonal et présentes dans une variété de produits courants (pesticides, plastifiants, bisphénols, solvants, etc.). Or, constate le Tribunal dans son arrêt, « la Commission n’a pas adopté de tels actes » définissant les PE, en dépit d’« une obligation claire, pré́cise et inconditionnelle de [les] adopter » précisée par la réglementation.  Lire aussi : Perturbateurs endocriniens : l’Europe irresponsable 
 « La Commission ne pourra pas attendre une année supplémentaire avant d’agir »
  Le Tribunal de l’Union européenne, l’une des deux juridictions de la Cour de justice de l’Union européenne, avait été saisi par la Suède en juillet 2014 d’un « recours en carence » contre la Commission.  L’affaire est une question importante de santé publique : l’exposition des populations aux PE, à bas bruit, est suspectée d’être en cause dans l’augmentation d’une variété de troubles et de maladies (cancers hormono-dépendants, infertilité, troubles métaboliques ou neuro-comportementaux, etc.). D’autres Etats membres – la France, le Danemark, la Finlande, lesPays-Bas – se sont d’ailleurs associés à la plainte de la Suède, également rejoints par le Conseil européen et le Parlement de Strasbourg. 

   Lire aussi : Les perturbateurs endocriniens coûtent plus de 150 milliards d’euros par an à l’Europe  « Ce genre de recours, de la part d’un Etat membre contre la Commission est extrêmement rare, explique-t-on à la Cour de justice de l’Union européenne. En comptant le cas présent, cela ne s’est produit que quatre fois au cours des dix dernières années. » Mais jusqu’à présent, la Commission avait toujours eu gain de cause ; c’est la première fois que la Commission est condamnée pour défaut d’action. « L’arrêt rendu impose désormais à la Commission de remédier à son inaction dans un délai de temps raisonnable, poursuit-on à la haute juridiction européenne. Le terme “raisonnable” est bien sûr difficile à définir, mais nous constatons qu’il y a déjà deux ans de retard. La Commission ne pourra pas attendre une année supplémentaire avant d’agir. » 
 « Etude d’impact »
  Pour expliquer son retard, la Commission avait plaidé devant le Tribunal la nécessité deconduire une « étude d’impact », avant de définir les critères englobant les PE. Et ce, afin notamment d’évaluer le fardeau économique pour les entreprises, que représenterait une telle réglementation.  L’argument n’a pas été jugé valable par les juges européens, qui constatent qu’« aucune disposition du ré̀glement n’exige une telle analyse d’impact ». Des documents internes à la Commission, rendus publics dans un document récent de la journaliste Stéphane Horel (Intoxication, La Découverte, 2015) montrent que cette étude d’impact, préalable à la prise d’une définition des PE, avait été expressément demandée au secrétariat général de la Commission par l’industrie chimique européenne.  Lire la chronique : Bruxelles intoxiquée  « C’est un moment rare : l’abus du pouvoir conféré par le Parlement et le Conseil européen à la Commission a été pointé par la plus haute juridiction européenne, déclare l’Alliance pour la santé et l’environnement (Health and Environment Alliance, HEAL), une organisation non gouvernementale européenne qui rassemble une soixantaine d’associations de la société civile, de syndicats de soignants ou de mutuelles. La Commission va-t-elle couper court à son étude d’impact, ou va-t-elle la poursuivre, sans considération pour le coût d’un retard supplémentaire, en termes de santé publique ? »  L’association Générations futures salue également l’arrêt rendu. « Nous nous félicitons de ce jugement, déclare son porte-parole François Veillerette. Il reconnaît clairement qu’en ne publiant pas les critères scientifiques pour la détermination des propriétés perturbant le système endocrinien, la Commission a violé le droit européen, ce que nous disons depuis maintenant deux années. »   
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/12/16/bisphenol-a-phtalates-pesticides-bruxelles-condamnee-pour-son-inaction_4833090_3244.html#QWdgGvpslWgS2obO.99

   


    Il Martedì 15 Maggio 2012 22:37, Convegni Autismo33 <convegni a autismo33.it> ha scritto:
 

 Di questa importante ricerca diamo una eco sulla stampa laica

Wall Street Italia del 14-05-2012

Ricerca: studio italiano, possibile legame tra plastica e autismo

ROMA. Un gruppo di ricercatori italiani ha identificato una possibile
relazione tra plastica e autismo. La ricerca, effettuata da un'equipe
della Neuropsichiatria infantile del policlinico senese Santa Maria alle
Scotte, diretta da Joussef Hayek con il neonatologo Claudio De Felice,
insieme al Dipartimento di chimica dell'università di Firenze, lo staff
del Laboratorio Peptlab e l'università di Cergy-Pontoise di Parigi, ha
studiato le caratteristiche di 48 pazienti del centro senese (con età
media 11 anni), affetti da sindrome dello spettro autistico,
confrontandoli con un gruppo di 45 coetanei sani. "Abbiamo scoperto -
spiega Hayek - una elevatissima escrezione urinaria di metaboliti di un
noto plasticizzante, lo ftalato, estremamente diffuso nell'uso quotidiano.
Abbiamo sintetizzato al PeptLab i 4 principali derivati ossidati del
prodotto contenuto nella plastica e ne abbiamo cercato la presenza nelle
urine dei pazienti con autismo infantile, confrontandoli con i dati di un
gruppo di soggetti sani". Allo studio, pubblicato su 'Asn Neuro'
dell'American Society for Neurochemistry, hanno contribuito i ricercatori
Chiara Testa, Francesca Nuti, Mario Chelli e Paolo Rovero. "I livelli più
elevati di escrezione di ftalati sono stati rilevati solo nei bambini
autistici; negli altri queste sostanze erano presenti ma non a livello
significativo. La nostra ricerca - spiega all'Adnkronos Salute De Felice -
conferma e amplia il concetto emergente della neurotossicità degli ftalati
e l'ipotesi della vulnerabilità ambientale nell'autismo infantile".
Insomma, "l'esposizione continua e costante a queste sostanze in soggetti
geneticamente vulnerabili potrebbe avere un ruolo importante
nell'autismo", conclude De Felice, assicurando che il team andrà avanti su
questo filone di ricerca



> *ANGSA
> Roma*
>
> Gentile Presidente,
> Segnaliamo un nostro recentissimo articolo sulla relazione fra ftalati e
> sindromi dello spettro autistico infantile. Questo lavoro ha evidenziato
> una relazione fra Autismo e l'escrezione urinaria di alcuni metaboliti
> della plastica (DEHP, presente nel comune PVC) in un gruppo di pazienti
> con
> sindrome dello spettro autistico.
> Esiste un emergente interesse sulla neurotossicità degli ftalati, sostanze
> ubiquitarie e persistenti nell'ambiente. Un recente articolo USA ha
> dimostrato la presenza di un ridotto livello intelletivo a 3 anni di vita
> in bambini nati da madri con aumentati livelli di ftalati nelle urine nel
> 3° trimestre di gravidanza. L'ipotesi di Martha Herbert neuropediatra del
> Massachussets General Hospital di Boston e autrice del volume The Autism
> Revolution) della vulnerabilità ambientale nell'autismo viene così da noi
> confermata con l' identificazione di una sostanza specifica nell'ambiente
> quale fattore di rischio.L'articolo è pubblicato sulla prestigiosa
> rivistsa
> "A.S.N. Neuro", organo ufficiale della società Americana di neurochimica.
> Inoltre le aggiungiamo per conoscenza un altro nostro lavoro, appena
> pubblicato su Brain & Development, relativo alla presenza di due nuovi
> marker di stress ossidativo nell'autismo classico.
>
> Cordiali saluti,
>
> Joussef HAYEK e Claudio DE FELICE
>
>
> --
> Claudio De Felice
> Azienda Ospedaliera Universitaria Senese
> Terapia Intensiva Neonatale
> Policlinico S. M. Le Scotte
> Viale M. Bracci, 16
> 53100 Siena
> Tel. 0577 586542/586550 (Segr.)
> Cell. 347 3309885
> E-mail (1): geniente a gmail.com
> E-mail (2): claudiodefelix a hotmail.it


  
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